L'inauguration du centre de recherche d'art contemporain OCAT Beijing
Georges Didi-Huberman : premier voyage en Chine
Le milieu de l'art de Beijing est fasciné ces derniers jours par l'arrivée d'un philosophe et historien de l'art français qui est pourtant méconnu de la plupart des Chinois, Georges Didi-Huberman.
Affiche de l’exposition Affiche de l’exposition Georges Didi-Huberman
Auteur de plus d'une cinquantaine d'ouvrages, Georges Didi-Huberman a séduit son public chinois par une manière de s’exprimer d'une rare clarté sur ses réflexions, celles-ci étant néanmoins considérées difficiles à maîtriser du fait de l'érudition de l'auteur. Or, au contraire à de ce que l’on prévoyait, l'extraordinaire capacité de l'historien de l'art à aborder des notions étrangères aux Chinois dans un contexte interculturel, - et ce à travers des exemples simples mais riches de sens poétique-, a réussi à gagner le public tout en lui présentant une perspective historique et culturelle plus large sur l'humanité.
Aby Warburg
Mnémosyne Atlas 1927-1929 |
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Pascal Convert
Fragment d’une bibliothèque-cristallisation de “livres perdus”
2015
Fragment d’une bibliothèque-cristallisation de “livres perdus”
2015
L'exposition « La Mémoire brûle » durera jusqu'au 11 octobre, exposant les images collectionnées d'Aby Warburg, historien de l'art allemand qui est une source d'inspiration pour Georges Didi-Huberman, ainsi que les oeuvres de trois artistes européens.
Harun Farocki
Flames inextinguibles
1969
Flames inextinguibles
1969